7 bonnes raisons de célébrer Noël

 1. Parce que Jésus est le seul homme dont la venue était préannoncée

Lorsqu’un chef d’État se rend en visite dans un autre pays, il annonce sa venue avec quelques semaines d’avance. Sans cela, il se retrouve seul à l’aéroport, privé de tout accueil officiel.

Avant d’envoyer sur la Terre son propre fils pour sauver l’humanité, il est donc a fortiori logique que Dieu ait « pré annoncé » la venue de celui-ci ainsi que la nature de son message ! Personne n’a préannoncé la venue de Mahomet ; de même personne n’a préparé le chemin de Bouddha, ni prédit de quelle mort allait périr Lao-tseu...

Mais en ce qui concerne le Christ, la chose est bien différente ; car sa venue, son message ainsi que des descriptions troublantes de sa mort étaient déjà présents dans l’Ancien Testament, et même dans des prophéties véhiculées jusqu’en Orient.

On savait qu’un grand chef allait naître de la descendance de David, qu’il allait voir le jour à Bethléem, petite ville de Judas, qu’il allait régner sur toutes les nations et qu’il serait roi à jamais. On savait qu’il allait être l’agneau de Dieu, c’est-à-dire que, par le sacrifice de sa propre personne, il allait réconcilier l’humanité avec Dieu. (Is 7, 14 ; Is 8, 8 ; Mi 5,1 ; 2S 7,16 ; Dn 7,13-14 ; Is 53, 1-12 ; etc.)

Bien sûr, les prophéties de l’Ancien Testament n’ont pas la précision des mathématiques, mais à la lumière d’une relecture attentive de celles-ci, qui pourrait douter de leur accomplissement dans le Christ ?

 2. Parce que Jésus est le seul homme conçu directement par l’Esprit Saint

Chaque civilisation possède dans sa tradition la mémoire d’un lointain âge d’or. Un récit juif un peu plus précis raconte l’histoire d’une chute d’un état d’innocence et de bonheur à travers un homme, tenté par une femme. Si une femme avait joué un tel rôle dans la chute de l’humanité, ne devait-elle pas avoir un rôle aussi grand dans sa restauration ? (Gn 3, 6 ; Ap 12,1-2)

Dans la plénitude des temps, un ange de lumière descendit du grand Trône de lumière auprès d’une jeune vierge, plongée dans la prière, pour lui demander si elle voulait donner à Dieu une nature humaine. Sa réponse fut qu’elle « ne connaissait pas d’homme » et, par conséquent, qu’elle ne pouvait pas être la mère de celui qui était « tant attendu par les Nations ». (Lc 1,28-38)

Il ne peut pas y avoir de naissance sans amour. En cela, la jeune fille avait raison. L’engendrement d’une nouvelle vie requiert les feux de l’amour. Mais au-delà des passions humaines qui génèrent la vie, il y a le feu tranquille et dévorant de l’Esprit-Saint.

Et Celui-ci, après que la jeune fille eut donné son consentement, la recouvrit de son ombre et engendra en elle l’Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu avec nous ». (Mt 1,23)

Le Fiat (« que cela soit ») de Marie fera écho au Fiat lux (« que la lumière soit ») de la Création. Mais alors que le Fiat Lux indiquait l’apparition du Soleil qui éclaire les planètes, le Fiat de Marie annonce la naissance d’une lumière qui éclaire l’humanité : celle du Fils de Dieu, fait homme.

 3. Parce que Jésus est le seul homme qui n’a pas été conçu par un homme

L’Ancien Testament s’ouvre sur la Genèse du Ciel et de la Terre, à travers l’action d’un Dieu créateur. Le Nouveau Testament s’ouvre sur la Genèse de Jésus, à travers l’action d’un Dieu rédempteur (Mt 1,1-16). La généalogie implique que le Christ était un « Nouvel Homme », et pas seulement l’un des nombreux descendants d’Adam. Il s’agit d’une nouvelle création de toutes choses.

Matthieu décrit les générations depuis Abraham jusqu’à Jésus à travers trois cycles de quatorze générations chacune. Cette généalogie n’est cependant pas exhaustive. Quatorze générations sont citées d’Abraham à David ; quatorze de David à la captivité à Babylone ; quatorze encore jusqu’à Jésus.

Dans quelques traductions de l’Écriture, le verbe utilisé pour exprimer la filiation est « engendrer » : par exemple, ‘Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob’ ; dans d’autres traductions, on trouve « était le père de ». La traduction, en fait, importe peu.

Ce qui saute aux yeux, c’est que cette même expression récurrente soit employée sur quarante et une générations. Mais elle est omise quand on atteint la quarante-deuxième génération : « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, qui donna naissance à Jésus, que l’on appelle le Messie. » Mt 1,16

Pourquoi cela ? En raison de la naissance virginale de Jésus.

 4. Parce que Jésus est le seul homme qui possède une “préhistoire”

Cette « préhistoire » ne s’étudie pas à travers les différentes strates de terre ou sur les parois d’une grotte, mais dans le sein même du Père Éternel. Bien que Jésus soit en effet apparu dans une grotte à Bethléem - son début dans le temps en tant qu’homme - son existence était sans commencement en tant que Dieu.

St Jean rappelle au début de son Évangile la préhistoire de Jésus : « Au début était le Verbe. Le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Tout fut par lui, et sans lui, rien ne fut. » Jn 1,1-3

Tout ce qui existe dans le monde est fait selon la pensée de Dieu. Chaque oiseau, fleur, arbre a été créé en accord avec une idée présente dans l’esprit divin. Les philosophes grecs postulaient que l’esprit était abstrait. Maintenant, la pensée de Dieu revêt une personnalité.

Au cours de son existence terrestre, Jésus sera aussi le verbe de Dieu qui parle aux hommes. Les paroles des hommes disparaissent une fois prononcées ; mais le Verbe de Dieu est prononcé éternellement... et ne cessera jamais de l’être.

 5. Parce que Jésus est le seul homme dont la naissance a été marquée par une étoile

Siméon avait prédit que le divin enfant allait être une lumière pour les païens (Lc 2,32).
Un psaume avait prophétisé que des rois de l’Est allaient rendre hommage à l’Emmanuel (Ps 71, 10-11). Et ces derniers étaient déjà en marche...

Étonnés par l’appartion soudaine d’une splendide étoile dans le ciel, les rois-astrologues d’Orient étaient partis pour déchiffrer l’énigmatique prophétie qui circulait partout.

Car cette prophétie s’était répandue, Dieu sait comment, jusqu’aux extrémités les plus reculées de la Terre ! Il est par exemple consigné dans le annales de l’Empire Céleste chinois :

« Dans la 24ème année de Tchao-Wang, de la dynastie Tcheou, au 8ème jour du 4ème mois, une lumière est apparue au Sud-Ouest, illuminant le palais du roi. Le Monarque, étonné par sa splendeur, interrogea les sages. Ils lui montrèrent des livres dans lesquels cet événement signifiait la naissance d’un grand Saint à l’Ouest, dont la religion allait un jour être introduite dans son pays. »

En suivant l’étoile, ils arrivèrent à Jérusalem et demandèrent à Hérode où était le nouveau roi : « Nous avons observé l’appartion de son étoile, et nous sommes venus lui rendre hommage. » (Mt 2,2)

 6. Parce que Jésus est le seul roi qui est né dans une étable

« Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles. Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. »
Marie de Nazareth, mère de Jésus (Lc 1,51-53)

Les rois du monde naissent dans des palais, loin des préoccupations humaines. Jésus naît dans l’endroit le plus sale au monde : une étable.

Celui qui allait un jour être sauvagement tué par des hommes agissant comme des bêtes, naît au milieu des bêtes.

Celui qui se désignera plus tard comme « le pain vivant venu du ciel » est couché dans une mangeoire : littéralement, un endroit où l’on mange.

Quelques siècles plus tôt, les juifs avaient adoré le veau d’or ; et le grecs, l’âne. Des hommes s’étaient inclinés devant eux comme devant Dieu. Dans la grotte, le bœuf et l’âne, comme pour faire réparation, s’inclinent devant leur Dieu.

La sagesse de Dieu est folie aux yeux des hommes. Comment ce bébé, appelé à devenir le plus grand roi de tous les temps, pouvait-il naître dans ces conditions de pauvreté ? Était-ce un « gag » ? La venue du Fils de Dieu pouvait-elle commencer ainsi par une plaisanterie ?

 7. Parce que Jésus est le seul bébé qui a fait trembler les rois du monde

Pour que le ciel se donne la peine d’annoncer la naissance du Christ, celui-ci allait sans doute devenir le plus puissant roi de toute l’histoire. Ce serait un redoutable conquérant et son royaume serait encore plus grand que l’empire romain.

Deux possibilités s’offraient donc aux monarques qui connaissaient les prophéties : gagner dès que possible les faveurs du nouveau souverain en venant se prosterner devant lui... ou bien chercher le rival pour se débarrasser de lui dès le berceau.

Les rois de l’orient choisirent la première solution et, avec l’aide de Dieu, réussirent. Un peu plus tard, le roi des Juifs, Hérode, choisira la seconde, et fera mettre à mort tous les nouveaux-nés de Bethléem et des environs.

C’est pourtant grâce aux indications des grands prêtres d’Hérode que les mages découvrirent que la prophétie devait s’accomplir à Bethléem, un patelin rural à l’écart du monde.

Les rois se rendirent à cet endroit. Et là, ils découvrirent avec étonnement le palais du divin enfant : une grotte froide et nauséabonde, où les parents du nouveau-né avait dû trouver refuge dans la nécessité... L’enfant-roi, enveloppé dans un pauvre linge et couché sur la paille, avait une cour composée de quelques brebis, d’un âne et d’une vache.