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 - 19 avril 2024 - Sainte Emma de Sangau
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Analyses

Le célibat sacerdotal consacre plus étroitement au Christ

« Depuis toujours l’Eglise a eu une profonde considération pour le célibat des prêtres », rappelle le cardinal Francis Arinze dans un ouvrage intitulé Riflessioni sul sacerdozio, lettera a un giovane sacerdote (Réflexions sur le sacerdoce, lettre à un jeune prêtre)

« Le Christ a vécu une vie virginale, il a enseigné à ses disciples la chasteté et a proposé la virginité à ceux qui sont disponibles et en mesure de suivre un tel appel », explique la cardinal, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

« Dans la vie sacerdotale, la chasteté perpétuelle pour le royaume des cieux exprime et stimule la charité pastorale. C’est une source particulière de fécondité spirituelle dans le monde » et « un témoignage qui resplendit devant le monde comme chemin concret à la suite du Christ », a-t-il ajouté.

Dans le monde d’aujourd’hui, « plongé dans un intérêt exagéré pour le sexe et sa désacralisation », « un prêtre qui vit avec joie, fidélité et de manière positive son vœu de chasteté est un témoin qui ne peut être ignoré », observe le prélat.

A travers le célibat sacerdotal, poursuit-il « le prêtre est consacré plus étroitement au Christ dans l’exercice de la paternité spirituelle », il se présente « avec plus de promptitude » « comme ministre du Christ, époux de l’Eglise », et « peut vraiment se présenter comme signe vivant du monde à venir, qui est déjà présent par l’intermédiaire de la foi et de la charité ».

Le prêtre, avertit le cardinal, « ne doit pas douter de la valeur ou de la réalité du célibat à cause de la menace représentée par la solitude », présente d’une certaine manière dans chaque état de vie, également dans le mariage.

Il serait donc erroné de chercher à éviter la solitude « en se jetant toujours plus dans le monde actif et en organisant sans cesse de nouvelles rencontres, des voyages ou des visites ».

En revanche, ce dont le prêtre a besoin c’est « de silence, de tranquillité et de recueillement pour se trouver en présence de Dieu, pour apporter une plus grande attention à Dieu et rencontrer le Christ dans la prière personnelle devant le tabernacle », parce que « c’est seulement ainsi qu’il sera capable de voir le Christ dans chaque personne qu’il rencontre dans son ministère ».

La fraternité est tout aussi importante pour bien vivre le célibat, au point que « l’idéal est que l’évêque fasse en sorte que les prêtres vivent par deux ou trois dans les paroisses, plutôt que seuls », parce que « nous avons besoin les uns des autres pour faire croître au maximum nos potentialités ».

Le prêtre, ajoute le cardinal dans son livre, « a comme Maître le Christ », et même s’il n’est pas possible d’en imiter la manière d’agir « dans chaque petit détail », « cela ne nous empêche pas de le suivre de la manière la plus proche possible ».

A côté de la pauvreté et de l’obéissance, l’exercice de la charité est fondamental.

« Un test sur la générosité du prêtre peut consister à se demander quels motifs de charité sont inclus dans ses désirs et combien de pauvres, séminaristes ou candidats à la vie consacrée, pleureront sa mort, reconnaissant qu’est parti leur père dans le Christ et leur bienfaiteur », souligne le cardinal Arinze.



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