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 - 19 avril 2024 - Sainte Emma de Sangau
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Analyses

Quelques rappels sur les ordination de femmes prêtres

Dans sa lettre apostolique "Ordinatio sacerdotalis", le défunt pape Jean Paul II rappelait que, pour l’Eglise catholique, l’ordination sacerdotale était et restait "exclusivement réservée à des hommes".

"L’ordination sacerdotale, par laquelle est transmise la charge, confiée par le Christ à ses apôtres, d’enseigner, de sanctifier et de gouverner les fidèles, a toujours été, dans l’Eglise catholique depuis l’origine, exclusivement réservée à des hommes. Les Eglises d’Orient ont, elles aussi, fidèlement conservé cette tradition.
"Lorsque, dans la Communion anglicane, fut soulevée la question de l’ordination des femmes, le pape Paul VI, fidèle à sa charge de gardien de la tradition apostolique et désireux de lever un nouvel obstacle placé sur le chemin qui mène à l’unité des chrétiens, rappela à ses frères anglicans la position de l’Eglise catholique : ’Celle-ci tient que l’ordination sacerdotale des femmes ne saurait être acceptée, pour des raisons tout à fait fondamentales’.

Ces raisons sont notamment : l’exemple, rapporté par la Sainte Ecriture, du Christ qui a choisi ses apôtres uniquement parmi les hommes ; la pratique constante de l’Eglise qui a imité le Christ en ne choisissant que des hommes ; et son magistère vivant qui, de manière continue, a soutenu que l’exclusion des femmes du sacerdoce est en accord avec le plan de Dieu sur l’Eglise.
"Mais, la question ayant été débattue même parmi les théologiens et dans certains milieux catholiques, le pape Paul VI demanda à la Congrégation pour la doctrine de la foi d’exposer et de clarifier la doctrine de l’Eglise sur ce point. Ce fut l’objet de la Déclaration ’Inter insigniores", que le pape lui-même approuva et ordonna de publier.

"La Déclaration reprend et développe les fondements de cette doctrine, exposés par Paul VI et conclut que l’Eglise ’ne se considère pas autorisée à admettre les femmes à l’ordination sacerdotale’.
(...)

"Dans la lettre apostolique ’Mulieris dignitatem’, j’ai moi-même écrit à ce sujet : ’En n’appelant que des hommes à être ses apôtres, le Christ a agi d’une manière totalement libre et souveraine.
Il l’a fait dans la liberté même avec laquelle il a mis en valeur la dignité et la vocation de la femme par tout son comportement, sans se conformer aux usages qui prévalaient ni aux traditions que sanctionnait la législation de son époque’.
(...)

"D’autre part, le fait que la très sainte Vierge Marie, mère de Dieu et mère de l’Eglise, n’ait reçu ni la mission spécifique des apôtres ni le sacerdoce ministériel montre clairement que la non-admission des femmes à l’ordination sacerdotale ne peut pas signifier qu’elles auraient une dignité moindre ni qu’elles seraient l’objet d’une discrimination ; mais c’est l’observance fidèle d’une disposition qu’il faut attribuer à la sagesse du Seigneur de l’univers.
(...)

"C’est pourquoi, afin qu’il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l’Eglise, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères, que l’Eglise n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l’Eglise."

Quelques éléments de compréhension sur le caractère masculin du clergé par la Conférence Episcopale Francaise

Pour l’Eglise, le caractère masculin du clergé a une signification théologique et mystique.
Si on place la question de l’accès des femmes au sacerdoce sur la base de l’égalité de compétences entre hommes et femmes, on passe à côté de ce qui fait la nature du prêtre, explique la Conférence des évêques de France (CEF).

Si les femmes sont présentes dans les instituts de formation théologique, dans les conseils épiscopaux, dans les congrégations romaines, dans la commission théologique internationale, la messe catholique est en étroite dépendance avec son modèle historique, la Cène (dernier repas que le Christ prit avec ses apôtres, la veille de la Passion). Le rôle du prêtre n’est pas purement fonctionnel. Il représente la personne du Christ, dans son identité humaine sexuée, note la CEF.

Source : AP



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