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 - 18 mars 2024 - Saint Cyrille de Jérusalem
Vous êtes ici: La mort et l’au-delà » L’enfer existe-t-il ?
 
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Hervé-Marie Catta est membre de la communauté de l’Emmanuel.

Il anime le site 1000questions.net

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Questions Essentielles

L’enfer existe-t-il ?

Autrefois, même ceux qui ne pensaient pas à Dieu tous les jours avaient, quand même, une certaine idée de 1’enfer. Que penser de l’enfer aujourd’hui ?

Nous avons tous l’idée que nos actes, soit d’amour soit de haine, auront des conséquences et qu’il y a " quelque part une rétribution ". Cette intuition d’une rétribution après la mort, d’une compensation pour les malheureux et les pauvres, d’un châtiment pour les riches égoïstes et les auteurs de cruauté, ce n’est pas seulement une réminiscence chrétienne, c’est une exigence profonde de l’être.

Que disait Jésus ?

Jésus met en garde à plusieurs reprises contre " la géhenne ", " le feu qui ne s’éteint pas ", réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie, de croire et de se convertir à l’amour. Dans ce feu, l’âme et non pas seulement le corps seront perdus.

Au moment du Jugement dernier, Jésus dit qu’il " enverra ses anges qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquités (...) et les jetteront dans la fournaise ardente ". (Matthieu, ch 13, v 41). " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Matthieu, ch 25, v 41).

Alors, qu’est-ce que l’enfer ?

" La damnation, dit le pape Jean-Paul II, ne doit pas être attribuée à l’initiative de Dieu car, dans son amour miséricordieux, il ne peut vouloir que le salut des êtres qu’il a créés. En réalité, c’est la créature qui se ferme à son amour. " (Audience du 28 juillet 1999).

Mourir, sans reconnaître son péché et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de lui, pour toujours, par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot enfer. (cf. catéchisme de l’Église catholique, n° 222, IV).

Le pardon et le salut

L’enfer éternel dont parle l’Église à la suite de Jésus est donc une réalité très grave. Personne ne peut dire, sans risque de contredire Jésus lui-même, qu’il n’existe pas. Mais il faut comprendre dans le même temps que Dieu est venu " pour nous sauver " en pardonnant nos péchés et en faisant de chacun de nous, par ce pardon, une création nouvelle : " Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour appeler les pécheurs au repentir. "

Jésus est le bon berger qui va chercher la brebis perdue et la porte sur ses épaules. En mourant sur la Croix, Jésus dit au bon larron :

" En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis. " (saint Luc, chap 23, v 42).



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