Le Christ, lui, est le grand prêtre du bonheur qui vient. La tente de son corps est plus grande et plus parfaite que celle de l’ancienne Alliance ; elle n’a pas été construite par l’homme, et n’appartient donc pas à ce monde. C’est par elle qu’il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire du ciel en répandant, non pas le sang des animaux, mais son propre sang : il a obtenu ainsi une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion avec du sang d’animal, ou avec de l’eau sacrée, rendait à ceux qui s’étaient souillés une pureté extérieure pour qu’ils puissent célébrer le culte, le sang du Christ, lui, fait bien davantage : poussé par l’Esprit éternel, Jésus s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache ; et son sang purifiera notre conscience des actes qui mènent à la mort pour que nous puissions célébrer le culte du Dieu vivant. Voilà pourquoi il est le médiateur d’une Alliance nouvelle, d’un Testament nouveau : puisqu’il est mort pour le rachat des fautes commises sous le premier Testament, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel déjà promis.