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 - 28 mars 2024 - Saint Gontran
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Vie Chrétienne

Chaque fois que vous l’avez fait ...

Saint Luc 14, 12-14

Jésus était entré chez un chef de pharisiens pour y prendre son repas. Il disait à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t’inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue. Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Prière d’introduction Trop souvent je me laisse distraire par des choses futiles qui n’ont pas ou peu de vraie incidence sur la vie. Je veux mieux te connaître, Seigneur. J’aspire à une vraie rencontre avec toi. Viens à moi dans la prière aujourd’hui. Aide-moi à te voir plus clairement tel que tu es vraiment.

Demande Seigneur, aide-moi à te voir dans mes frères et soeurs, particulièrement dans les plus petits d’entre eux.

Points de réflexion

1. Qui est le plus petit de mes frères ? Nous n’avons pas souvent l’occasion de côtoyer ou de venir en aide à des moins favorisés que nous. D’ailleurs, nous faisons habituellement de notre mieux pour les éviter. D’instinct, nous tenons à distance ceux qui nous rappelle la souffrance, la douleur, la mort, le dénuement ou le malheur. Cela peut-être le clochard du métro qui nous demande de l’argent. Dans certains cas il s’agit peut-être de certains membres de la famille ou des connaissances proches. Pourquoi sommes-nous si peu empressés à nous attarder à ses rencontres ? Alors que nous devenons très animés et alertes quand nous nous trouvons en présence de quelqu’un de riche ou célèbre. Nous racontons à nos amis que nous avons vu un tel à un événement, dans un avion ou en ville. Nous sommes tout excités et nous nous sentons importants du seul fait d’être en leur présence. Si j’étais invité à passer du temps — des vacances ou une occasion spéciale — avec des pauvres, des estropiés, des boiteux ou des aveugles, à quelle rapidité trouverais-je un moyen de l’oublier ?

2. Jésus-Christ est là pour moi. Le Christ s’identifie volontiers avec moi et avec d’autres bien en dessous de lui-même. Chaque jour, il prépare un banquet pour moi. Il envoie la même invitation aux grands et aux puissants qu’aux indigents, ou à ceux qui ont le plus besoin de sa grâce et de guérison. Entraînons- nous à nous voir tel que Dieu nous voit. N’ayons pas honte de reconnaître notre nature méprisable, notre péché ou notre petitesse. Nous venons l’adorer à genoux. Est-ce que nous chérissons le don qu’il nous fait en venant à nous dans l’Eucharistie ?

3. C’est à moi que vous le faites. Nous voyons le Christ et nous le recevons dans "le plus petit" de nos frères et soeurs. C’est une chance que de pouvoir venir en aide aux personnes malheureuses qui croisent notre chemin. Servir les autres est comme être présent pour consoler le Christ pendant son agonie, rester près de sa croix pendant qu’il souffre et qu’il meurt. Je ne peux pas me tenir à côté de la croix de Jésus sur le calvaire, mais je peux accompagner quelqu’un qui meurt dans un hôpital, quelqu’un qui n’a rien à manger, quelqu’un qui est dénué de tout. Est-ce que je me rends compte de la chance que j’ai d’accompagner le Christ en ces moments ? C’est le Christ, celui qui a tant fait pour chacun de nous, que nous avons maintenant le privilège de servir.

« Je demande instamment à chacun de vous - pauvres et riches, jeunes et vieux -de donner ses mains pour servir le Christ dans ses pauvres, et son cœur pour l’aimer en eux. Ils peuvent être proches ou très loin, pauvres matériellement ou spirituellement, affamés d’amour et d’amitié, ignorants des richesses de l’amour que Dieu a pour eux, ou sans foyer par manque d’une place dans votre cœur. Et puisque l’amour commence chez soi, peut-être le Christ est-il affamé, nu, malade ou sans abri dans votre propre cœur, dans votre famille, chez vos voisins, dans le pays où vous vivez, dans le monde entier. » (Mère Teresa)

Dialogue avec le Christ Seigneur, je sais que tu es présent dans ma vie. Parfois je pense que je ne peux pas te voir et que tu es très loin de moi. Et alors je te rencontre dans cette personne qui fait appel à moi. Je te reconnais dans le nécessiteux. Je te vois dans le malheureux. Je veux te reconnaître plus facilement. Que jamais je ne me détourne de toi caché dans un pauvre.

Résolution Cette semaine j’accomplirai au moins une œuvre de miséricorde spirituelle ou corporelle.

(Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles. Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis, vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers, ensevelir les morts. Parmi ces gestes, l’aumône faite aux pauvres est un des principaux témoignages de la charité fraternelle : elle est aussi une pratique de justice qui plaît à Dieu. CEC 2447)



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