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Les méditations
» Entrée messianique du Seigneur à Jérusalem
Vie ChrétienneEntrée messianique du Seigneur à JérusalemEvangile selon St Marc, chapitre 11, 1-10Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples approchent de Jérusalem, de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers. Jésus envoie deux de ses disciples : Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Ce dimanche des Rameaux nous introduit dans la Semaine Sainte. Nous entrons dans le cœur du mystère rédempteur de Jésus, que nous allons vivre à travers sa Passion, sa mort sur la croix, et sa Résurrection. Ce n’est pas la première fois que Jésus monte à Jérusalem pour la fête de la Pâque, fête durant laquelle les juifs se rendaient en masse dans la ville sainte, pour célébrer la délivrance de l’esclavage en Egypte. Jésus avait fait lui-même ce pèlerinage, d’abord de nombreuses fois avec Marie et Joseph, et ensuite, par deux fois, avec ses propres disciples. Mais cette fois-ci il sait que c’est différent, que c’est le temps de sa Pâque à lui qui est venu. Il le sait, et il l’a annoncé à ses disciples pendant leur voyage jusqu’à Jérusalem. 2. Nous trouvons plusieurs symboles dans ce passage, que Jésus utilise pour indiquer qu’il ne vient pas cette fois-ci à Jérusalem comme un simple pèlerin, mais bien comme le Messie, comme l’agneau qui vient pour le sacrifice. Dans l’Ancien Testament le prophète Zacharie avait prophétisé que le Messie viendrait sur le dos d’une ânesse. Et c’est bien comme cela que Jésus entre dans la ville. Le choix de cet animal n’est pas anodin. Du temps de Jésus, un roi qui venait en guerre entrait dans une ville à cheval, mais s’il venait en paix, il venait monté sur un âne. Jésus est le prince de la paix. Il ne vient pas pour prendre la tête de la rébellion contre l’occupation romaine, mais pour délivrer les hommes de l’esclavage de Satan et du péché. Jésus vient pour réconcilier l’homme avec Dieu. 3. Les branches de palmier, que nous reprenons dans les célébrations liturgiques dans nos églises, étaient quant à elles un symbole de victoire. C’était ce qu’on utilisait pour acclamer un général victorieux. Jésus est sûr de sa victoire, dès le début. Dieu ne peut pas laisser le mal triompher définitivement. Il aura à souffrir beaucoup, mais il sait que son Père exaucera ses prières. Jésus nous invite à ne pas perdre espérance. Ce sera une tentation constante parmi les disciples pendant la Passion. Il semble que Jésus a tout perdu, que sa vie se termine sur un échec total. Et pourtant, le moment de la résurrection arrivera. Ne perdons pas l’espérance nous non plus. Même dans les pires situations, dans les plus graves difficultés, si nous restons avec Jésus, nous savons que le bien aura le dernier mot. La semaine sainte n’est pas un moment de désespoir. Au contraire, c’est un moment pour croître avec Jésus dans l’espérance. Dialogue avec le Christ Résolution |