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Les méditations
» Discours sur la montagne : la nouvelle justice face à la loi du talion
Vie ChrétienneDiscours sur la montagne : la nouvelle justice face à la loi du talionEvangile selon St Matthieu, chapitre 5, 38-42Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, dent pour dent.?Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre.?Et si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.?Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui.?Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter. » Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Une occupation malsaine. La querelle est un des sports favoris du grand monde dominé par le Malin. La polémique et la haine croissent sur la caillasse notre l’égoïsme et alimente la division ; et pis que tout, elles détournent nos regard de Dieu, notre Père très aimant, qui cherche à nous édifier, à nous porter à notre plus haute dignité. Au lieu de répondre au doux appel de Dieu, on répond aux stimulations des passions désordonnées. 2. Comment interrompre la spirale de la violence. Si la haine engendre la violence, la vengeance ne sera certainement pas le moyen pour interrompre la spirale de la violence et pour lui couper le souffle. Tandis que l’Ancien Testament proposait au peuple élu, comme mesure de se démarquer des peuples où régnait la loi du plus fort, de ne pas riposter à la violence subie avec une répression allant au-delà de celle qui lui a été infligée ("œil pour œil" et rien de plus), Jésus propose une autre voie : celle de l’héroïsme du pardon. La vertu nécessaire pour renoncer à la violence doit être demandée à Dieu. 3. La béatitude : un chemin éminemment positif. Avec cette haute exigence évangélique, Dieu n’invalide pas le droit et la justice. Le Christ nous conduit sur un chemin supérieur : celui d’une sagesse de la croix (cf. 1 Co 1, 23-25). De nouveau, la justice et la vérité ne sont pas faussés, mais sacrifiés pour un bien majeur : la victoire de Dieu sur le mal. Il faut que le mal puisse démontrer sa malice pour tomber par soi même. Le mal ne produit rien de bien, il implose. Le bien ne peut pas se compromettre avec la rhétorique du mal, celle de l’auto-affirmation et de l’amour propre, celle de la puissance qui est fondée sur la loi du plus fort. Dialogue avec le Christ Résolution |