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Les méditations
» Riches de la joie qui nous habite
Vie ChrétienneRiches de la joie qui nous habiteEvangile selon St Jean, chapitre 1, 1-18Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Que par sa pauvreté nous puissions devenir riches. Dieu a longuement préparé le peuple juif à la venue du Messie, mais personne ne pouvait imaginer que l’Oint du Seigneur serait Dieu lui-même ? ni qu’il choisirait d’entrer dans le monde d’une façon si humble. Légitimement, le Roi des Rois, le Seigneur des Seigneurs aurait dû naître dans un palais confortable, couvert de marbre, son berceau aurait dû être entouré de rideaux de satin et une armée de serviteurs aurait dû veiller à tous ses besoins. Mais ce fut l’opposé : il naquit dans une grande pauvreté, sur le sol nu, dans une grotte humide utilisée comme étable pour du bétail, il fut enveloppé dans des langes et posé dans une mangeoire. Jésus s’est dépouillé de toute majesté afin que par sa pauvreté nous puissions vraiment devenir riches (2 Cor 8, 9). Pour vraiment accueillir le Roi nouveau-né, je dois aussi m’humilier et arracher de mon cœur le matérialisme et le consumérisme, si prépondérants dans notre société aujourd’hui. Je dois me détacher de tous les goûts mondains qui me détournent de Dieu. La simplicité est le mot clef. 2. Il nous a assez aimés pour faire ce dont nous avions besoin. Devant l’impressionnant mystère de l’Incarnation, l’homme s’est souvent demandé « pourquoi Dieu s’est-il fait homme ? » Le Credo que nous récitons chaque dimanche à la messe répond : « pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel. » Nous en avions besoin et il nous aime assez pour avoir fait ce dont nous avions besoin. La simple vérité est que sans cette action d’amour nous serions morts dans notre péché. Nous n’aurions jamais eu une deuxième chance pour atteindre la vie éternelle. Le ciel serait toujours resté hors d’atteinte, et le vrai sens de ce que nous sommes ? faits à l’image de Dieu et appelés à aimer comme le Christ nous a aimés - serait toujours resté bloqué dans le mystère. Dieu nous a tant aimés qu’il a voulu être Dieu-avec-nous, en prenant notre nature même, pour prendre sur lui tout ce qui était bas et humble dans la nature de l’homme pour la racheter. 3. Une cause de grande joie. Je vous apporte la nouvelle d’une grande joie On ne peut imaginer un don plus grand que la venue de Dieu dans notre monde. Tout ce que nous pouvons faire c’est ouvrir nos yeux, comme le firent les bergers de Bethléem, puis les Rois Mages venant d’Orient, et après eux, tant d’autres à travers les siècles et les générations. Pendant l’ octave de Noël, laissons de côté toute distraction et remémorerons la crèche afin de passer du temps à contempler ce petit enfant tout emmailloté, né par amour pour nous. Dialogue avec le Christ Résolution |