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Les méditations
» Annonce de la naissance de Jean Baptiste
Vie ChrétienneAnnonce de la naissance de Jean BaptisteEvangile selon St Luc, chapitre 1, 5-25Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d’Abia. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur d’une manière irréprochable. Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. L’histoire du salut comporte, d’une part l’initiative de Dieu qui se met à la recherche de l’homme déchu, et d’autre part la réponse de l’homme, qui est appelé à accueillir le plan de Dieu. Pour réaliser son projet, Dieu engage notre liberté,ce pour mettre en évidence que, d’aucune façon, il ne nous force la main. Cette perspective est une raison suffisante pour s’en réjouir. Dieu nous invite, il ne nous a pas oubliés. Dieu nous élève, Dieu nous fait goûter de sa joie. Mais combien de fois n’arrive-t-il pas que, lorsque ce plan prend forme dans la vie, dès qu’il croise notre chemin, dès qu’il a un nom et un visage, il semble nous incommoder, nous déranger ? Ceci a été le cas de Zacharie, prêtre du temple, référent entre Dieu et les hommes. 2. Le problème qu’offre l’esxemple de Zacharie, n’est en réalité qu’un faible reflet du gros problème de l’humanité à l’égard du plan de salut de Dieu : nous n’avons rien demandé. Dieu n’est pas attendu, Dieu ne trouve pas sa place. Comme Zacharie, nous ne voulons rien de lui. A cela se mêle le postulat de la tolérance : de la même manière que, en vertu de la tolérance, on doit rester indifférent à l’égard de son prochain, en particulier s’il se trouve dans l’erreur, ainsi je ne permets à personne de s’intéresser à mes affaires - y compris à un serviteur de Dieu. 3. Un autre écueil nous vient du rationalisme : le plan de Dieu passe au crible de nos critères et jugements. En d’autres termes, je me fais juge à la place de Dieu. Aux Corinthiens, enfants de l’illustre peuple grec qui scrutaient la sagesse avec les instruments performants de leur pensée philosophique, saint Paul écrit : "Ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il fera paraître les intentions secrètes" (1 Co 4, 5). Un jugement, qui en tant que tel a toujours une touche de définitif, s’il est prématuré est souvent incomplet : il n’y a pas eu de jugement du jugement, de jugement réfléchi à la lumière de Dieu. Il est donc en contradiction avec lui-même et porte un préjudice à son auteur. Dans le cas présent, à ce saint homme Zacharie, il a été "cloué le bec". Dialogue avec le Christ Résolution |