Vous êtes ici:
Les méditations
» Guérison d'un paralysé, signe du pardon des péchés
Vie ChrétienneGuérison d'un paralysé, signe du pardon des péchésEvangile selon St Marc, chapitre 2, 1-12Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Avides des paroles de Jésus, des foules s’amassent autour de Lui dans sa maison et jusqu’au dehors. La maison de pierre et de chaume, mise à disposition du Maître, ne peut contenir sa tendre voix qui porte le message d’amour. Pour Jésus, les églises sont trop petites. Si chez nous ce n’est pas le cas, peut-être notre témoignage chrétien ne rend-il pas évidente la présence de Jésus, allant jusqu’à l’obscurcir voire l’exclure ? 2. Dans sa prédication du Royaume, Jésus veut nous délivrer du péché. Or, parfois, le péché est attaché à des situations de vie qui éloignent les personnes de l’Eglise et de Jésus - un passage obstrué par des foules, les murs de la structure ou une irrégularité de vie. La volonté se trouve comme paralysée et ne croit même pas à la possibilité d’approcher le Maître, alors que Lui le souhaite de tout coeur. Le paralysé est notre frère, notre soeur, comme il peut nous représenter. Combien il est touchant de voir les quatre amis du paralysé porter leur frère et tout faire pour atteindre Jésus . Ils ne se gênent même pas de monter sur le toit, de pousser quelques tuiles et de descendre l’infirme sur son brancard, sans aucun respect humain. 3. Au centre du scénario se trouve, contrairement à ce qu’on pourrait affirmer spontanément, non pas le paralysé - qui joue certes un rôle plus important que celui de ses quatre porteurs et davantage encore que celui du reste de la foule, mais en définitive, au centre se trouve Jésus. C’est en Lui que nous mettons notre espérance. Toute autre circonstance ou élément de ce récit n’est que secondaire : la maladie, le brancard, la maison, les quatre porteurs... Chaque élément tient sa place, et il est important qu’elle soit respectée et estimée dans sa juste valeur, y compris l’acte de Jésus. Dialogue avec le Christ Résolution |