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Les méditations
» Jésus sauveur provoque l'hostilité des pharisiens
Vie ChrétienneJésus sauveur provoque l'hostilité des pharisiensEvangile selon St Marc, chapitre 3, 1-6Un jour, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Le texte de l’Évangile se situe au début de la vie publique de Jésus. Le Seigneur parcourt la Galilée en prêchant dans les synagogues et en guérissant les malades. Ce matin de sabbat, il entre dans une synagogue pour la prière en commun. Les pharisiens veulent le mettre à l’épreuve, ils lui amènent un malade pour qu’il le guérisse, afin de l’accuser de violer le sabbat. Mettons-nous dans la peau de cet homme à la main paralysée. On peut s’imaginer que sa main droite est froide, rigide, couverte de croûte et de gerçures. Peut-être est-elle restée plus petite que l’autre. En tout cas, cette paralysie rend la vie impossible à ce pauvre homme, étant donné qu’elle l’empêche de travailler et de gagner sa vie. Et moi ? Qu’est-ce qui me paralyse intérieurement ? Quelles sont les blessures dont j’ai besoin d’être guéri ? Ma paresse ? Ma routine ? Mon orgueil ? On a tous besoin de guérison spirituelle, le Christ n’est pas venu appeler les bien portants, mais les pécheurs. 2. Lorsque Jésus se rend compte du piège que lui ont tendu les pharisiens, il aurait pu agir de plusieurs manières. Il aurait pu faire comme s’il n’avait rien vu. Il aurait pu s’indigner de leur mauvaise foi et sortir de la synagogue en secouant la poussière de ses sandales. Il aurait pu dire au paralysé qu’il aimerait bien le guérir, mais que c’était le sabbat, qu’il valait mieux revenir le lendemain... Mais le Seigneur a un cœur tellement rempli d’amour pour les hommes qu’il ne peut résister à la vue d’un malheur. Il est pris de compassion. Il est d’ailleurs venu sur terre pour nous révéler l’amour du Père, et il le révèle par ses actes. Nous pouvons avoir une confiance totale dans le Seigneur. Il sait ce dont nous avons besoin, il ne veut que notre bonheur. 3. On peut être surpris par le regard de colère que le Christ porte sur les pharisiens. Mais il faut se rappeler que la colère de Dieu ne s’oppose pas à sa miséricorde. C’est plutôt la réaction divine devant le mal. Il n’y a pas de compromis possible avec le péché. Le Seigneur aime les pharisiens, il les aime autant que l’homme dont il guérit la main, et il souhaiterait les guérir de ce que l’évangile appelle l’endurcissement de leurs cœurs. Cet endurcissement, c’est l’orgueil de ceux qui pensent qu’ils n’ont pas besoin de conversion. Jésus est attristé par leur résistance à Dieu. Ils sont comme des morceaux de métal tellement rouillés qu’ils ne sont plus conductibles : ils croient vivre la loi, mais ils sont devenus insensibles à l’amour de Dieu, qui est pourtant le cœur de la loi. Et nous ? Sommes-nous durs de cœur ? Ou savons-nous reconnaître que nous ne sommes pas parfaits ? Dialogue avec le Christ Résolution |