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Les méditations
» Jésus rend la vie au fils de la veuve de Naïm
Vie ChrétienneJésus rend la vie au fils de la veuve de NaïmEvangile selon St Luc, chapitre 7, 11-17Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Une veuve, un fils unique défunt, mort sous les yeux de sa mère et transporté dans un tombeau. Cette scène ne rappelle-t-elle pas la mise au tombeau de Jésus, sous le regard de sa mère ? Cette marche funèbre à la sortie de la ville de Naïm ne résume-t-elle pas, d’ailleurs, le sort de tous les enfants de Dieu et de l’Église par le baptême, uniques, puisque chacun l’est, que notre culture met à mort ? L’affliction de la veuve de Naïm anticipe celle de l’Église qui voit périr les siens. 2. Jésus n’est pas indifférent devant la souffrance des hommes. Doté d’une grande sensibilité, il est profondément ému et saisi de compassion, comme il l’est à l’égard des foules qui le suivent, abattues comme des brebis sans berger (cf. Matthieu 9, 36). A la vue de ce corps, créé dans toute sa splendeur par son Père, mais qui, privé de son âme, est engagé dans un processus de décomposition cadavérique, il pense au drame de l’humanité qui, séparée de Dieu par le péché originel, a perdu le souffle de vie surnaturelle, la ressemblance au Père et qui se décompose dans les conflits, les injustices, bref, le péché. 3. A la vue de ce signe, la crainte de Dieu se réveille dans les cœurs. La saine crainte filiale, synonyme du profond respect et de la révérence, est le premier échelon de la nouvelle vie en communion avec Dieu. En Jésus, Dieu est venu parmi nous pour nous offrir quelque chose qui vient uniquement de Dieu et qu’aucune créature ne peut donner. Cette parole qui s’est répandue dans toute la Judée et dans les pays voisins, qu’elle se répande autant en extension par le témoignage, qu’en profondeur, par la connaissance plus nuancée et par l’expérience vécue. Dialogue avec le Christ Résolution |