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Les méditations
» Tu es mon Fils bien-aimé
Vie ChrétienneTu es mon Fils bien-aiméEvangile selon St Matthieu, chapitre 3, 13-17Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Le baptême dans le Jourdain. Le baptême proposé par Jean le Baptiste ne porte pas la grâce dont il est signe. Jean n’offre qu’un symbole du repentir, un assainissement du cœur. Pourquoi donc le Christ se présente pour une guérison dont il n’a pas besoin ? Lui-même dit que ce n’est pas les bien-portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Il est assurément l’Homme bien-portant par excellence. Est-ce que je reconnais en moi des parties de mon cœur que je voudrais assainir ? 2. Le paradoxe de la descente dans le Jourdain. Comme dit Jean le Baptiste, « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ! » (Mt 3,13). Ce paradoxe de l’unique Médecin et du Bien-portant qui vient comme malade et égaré nous montre comment Dieu soigne la maladie du mal. Il se fait un avec nous dans la blessure du péché. Il ne reste pas seul dans son immutabilité, à nous regarder batailler seuls, avec un petit coup de main de son bâton magique quand il faut. Jésus, Fils de Dieu, descend avec nous dans nos indifférences et nos faiblesses pour nous relever. « En toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous, et il n’a pas péché » Hb 4,15. Ai-je ouvert au Seigneur les blessures de mon péché ? Suis-je prêt(e) à le laisser entrer dans les plaies de ma faiblesse ? 3. Comment rester indifférent devant l’Amour qui nous désire tellement, qu’il ne permet pas de distance entre sa divinité et notre fragilité ? Un amour qui veut nous appeler aussi « fils bien-aimés » ? Quelques sources d’indifférence dont le Seigneur parle : la superficialité : Dieu, c’est très bien. C’est juste que je n’ai pas le temps pour lui. Je suis tellement branché(e) que le seul monde qui existe est ma réalité actuelle. (la parabole du semeur). La crainte : Dieu est un maître exigeant, qu’est-ce qu’il pensera de moi s’il savait ce que je suis vraiment ? (la parabole des Talents). La paresse : si je laissais Dieu entrer dans ma vie, je serais obligé de changer, et je n’en ai pas spécialement envie (la parabole des invités à la Noce). L’habitude : j’ai déjà tout fait, déjà lu, je sais déjà, cela ne me touche plus et je ne cherche pas non plus à renouveler mon amour pour Lui. (le fils aîné dans la parabole du Père miséricordieux). Dialogue avec le Christ Résolution |