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Les méditations
» L'aveugle-né
Vie ChrétienneL'aveugle-néEvangile selon St Jean, chapitre 9, 1-41En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. « En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance ». Contemplons cette scène si belle, et pourtant gâchée par les pharisiens. Un aveugle-né qui depuis tant d’années ne pouvait pas voir arriver les beaux jours du printemps, ni ne profitait des danses et réjouissances des fêtes juives. Jésus arrive et lui applique de la boue sur les yeux. Quelle surprise lorsqu’au sortir de l’eau, il commença à distinguer les nuages, les marchands et leurs colombes, les enfants courant autour de la piscine : il voyait ! 2. « Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle ». Ce geste, cette parole de Jésus n’arrivent pas au cœur des pharisiens. Ils ont constaté. Ils ont même appelé les parents de l’aveugle. Il était aveugle et maintenant il voit. Est-ce si dur de regarder la réalité en face ? Que faudrait-il pour accepter cela ? Il faudrait un cœur ouvert, un esprit disposé à se laisser changer. Mais ils ne l’avaient pas : « En effet, les Juifs s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie ». Leur intelligence est fermée, leurs yeux ne veulent pas voir, parce que Jésus ne rentre pas dans leurs catégories préétablies. Est-ce pourtant si difficile d’accepter que Jésus n’est pas seulement un homme ? 3. « Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir ». Ce qui arrive à l’aveugle et aux pharisiens, avec Jésus, arrive à nous aussi, tous les jours, avec sa parole. Quand chaque matin ou chaque dimanche, la parole de Dieu sort à ma rencontre, je choisis de l’accepter, de l’accueillir. La première attitude est celle des pharisiens, qui ne veulent pas que le Seigneur les dérange ou bouscule leurs convictions. Ils veulent contrôler eux-mêmes leurs actions, établir les critères de leur relation avec Dieu. Et moi, la parole de Dieu guide-t-elle ma vie ? Suis-je conscient qu’elle s’adresse réellement à moi ? Ai-je le courage de transformer ma vie à cause d’une phrase de l’Évangile, d’un mot de Jésus ? Ou est-ce que je mets la parole dans le moule de mes critères, l’adapte, l’interprète à ma façon, selon mes besoins et ma commodité ? Qui décide de l’emploi de mon temps, de l’amour donné à l’autre, de l’évangélisation de mon prochain ? La parole de Dieu, ou d’autres critères ? Dialogue avec le Christ Résolution |