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Les méditations
» Discours d'envoi en mission : proclamer la Bonne Nouvelle sans crainte
Vie ChrétienneDiscours d'envoi en mission : proclamer la Bonne Nouvelle sans crainteEvangile selon St Matthieu, chapitre 10, 24-33Jésus disait aux douze Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Qu’est-ce qu’être serviteur de Dieu ? Le mot « servant » est dur à nos oreilles. Pour nous, il signifie se laisser diriger par quelqu’un d’autre, perdre notre liberté souveraine. Nous oublions pourtant que servir le Seigneur n’est pas uniquement notre choix à nous. Le Seigneur dit : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme se complaît. J’ai mis sur lui mon esprit ». (Is. 42, 1-2) Servir Dieu, donc, est être soutenu par lui, être élu par lui, et recevoir son Esprit. Notre servitude à Dieu est également sa servitude à nous. Est-ce que j’accepte la servitude de Dieu envers moi ? Je reconnais sa présence dans ma vie ? Je le bénis pour son amour envers moi ? 2. « Non serviam » - je ne servirai pas. Selon le poète anglais Milton, c’est le cri de révolte de l’ange déchu, Lucifer devenu Belzébul. Pourquoi le refus d’être serviteur d’un Maître si bon ? Le livre d’Enoch raconte que ce premier « non serviam » naît de l’orgueil. Lucifer, le plus beau des anges, se vante de sa propre gloire. Nos refus de servir Dieu poussent de la même racine. Quand Dieu est exclu de notre existence, quand nous gardons même un petit recoin où nous seuls sommes maîtres, là, nous disons tout bas « non serviam ». Où suis-je encore maître de ma vie ? Où est-ce que je refuse ta présence ? 3. Notre travail spirituel consiste à laisser Dieu habiter ces recoins. Pour servir pleinement, il faut continuellement recevoir notre vie de lui. Notre cœur de serviteur doit rester comme les yeux de l’esclave vers la main de son maître, attendant son amour (cf Ps 122, 1-2). Dialogue avec le Christ Résolution |