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Les méditations
» Discours en paraboles : l'ivraie
Vie ChrétienneDiscours en paraboles : l'ivraieEvangile selon St Matthieu, chapitre 13, 24-30Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. « Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ». Dans cette parabole du Royaume, Jésus décrit un acte de sabotage de la part de l’ennemi. La semence, que celui-ci jette dans le champ du Seigneur, possède les mêmes potentialités que la Parole divine. D’où vient-elle ? Elle provient d’une volonté opposée au Seigneur ; elle cherche à détruire son œuvre. Elle se présente sous forme de suggestion mensongère, d’une intention tordue. 2. « Il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla ». Une des obscurités de notre époque, la nuit de la conscience chrétienne, est d’avoir nié l’existence du diable et d’avoir réduit le problème du mal à des catégories psychologiques et sociologiques. Le démon s’est masqué de rationalisme, réduisant une partie de la révélation biblique à des fables mythologiques, issues d’une culture antique primitive, ou à des fantaisies subjectives et, à la limite, superstitieuses. La signification de la Parole d’Évangile est neutralisée par l’ivraie de l’incrédulité contemporaine, jetée dans nos âmes ; et elle fait ses ravages. Et moi, est-ce que je vois l’ivraie dans mon âme ? 3. « Veux-tu que nous allions l’enlever ? ». Si Jésus demande de ne pas arracher l’ivraie pour ne pas abîmer le bon grain, il se réfère à une fâcheuse habitude de faire des procès les uns contre les autres. Le mal sera toujours présent dans le champ de ce monde, jusqu’au temps de la récolte. Particulièrement ciblées sont les bonnes œuvres, celles de Dieu. Dieu n’attend pas que l’on nie le mal, mais qu’on renonce à s’en faire justicier, car lui seul connaît la situation en profondeur. Dieu seul peut sonder « les reins et les cœurs » (cf. Jérémie 17, 10). Lui, Jésus, le juste Juge, jugera à la fin des temps en toute objectivité et fera le tri. Anticiper le jugement reviendrait à accomplir le plan de l’ennemi, c’est-à-dire à détruire la récolte tout entière. Et moi, à l’égard de mes frères, chrétiens ou non, particuliers ou institutions, d’aucuns plus pécheurs que moi, suis-je dans la logique d’accusation ou dans la logique de la miséricorde ? Dialogue avec le Christ Résolution |