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Les méditations
» Parabole des invités au festin de noce
Vie ChrétienneParabole des invités au festin de noceEvangile selon St Matthieu, chapitre 22, 1-14Jésus se remit à parler en paraboles : Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Jésus nous parle encore du Royaume des Cieux. Qu’est-ce que ce royaume, pour qu’il nous en parle autant ? Et avec autant d’insistance, car d’après ce qu’il dit, c’est le plus grand trésor, la chose qui compte le plus au monde, qui a le plus de valeur, et qui est éternelle. C’est son royaume, qui n’est pas de ce monde. 2. « Le repas de noces est prêt », c’est-à-dire que la porte du Royaume, fermée jusqu’alors, est ouverte. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il nous a envoyé son Fils, qui, sur la croix, est comme un pont indestructible reliant ciel et terre. Il a scellé son alliance avec son sang : cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par « mon sang qui est versé pour vous » (Lc 22,20). Et il nous prescrit de manger son corps. Le Christ est à la fois l’Époux et le festin. Il se donne lui-même en nourriture. Voilà le repas auquel nous sommes convoqués. Dieu le Père nous a appelés, pour que nous mangions cette nourriture de lumière, cette lumière de vie. Cette nourriture est tout ce dont nous avons besoin pour notre salut, pour arriver au Ciel, pour être avec Dieu. Cette nourriture, nous la trouvons dans l’Eucharistie et les Écritures. « C’est là, en effet, que l’ignorant trouve l’instruction dont il a besoin ; le rebelle, des motifs de crainte ; et celui qui est dans la peine, des promesses qui l’encouragent à supporter le travail et l’épreuve » (St Jean Chrysostome). Voilà le but de notre vie ici-bas, pour nous préparer au but suprême de notre existence, qui est la nourriture de Dieu pendant toute l’éternité. Reconnaissons ce à quoi nous sommes appelés. 3. Exemple de la réponse d’une âme à l’invitation au repas de noces. Extrait d’une homélie « Le festin du Père » de P. Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, ocd, 1963. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, devant ce spectacle de l’amour infini, qui a soif et faim de se donner, devant cette source infinie, qui a soif d’être bue, devant ce brasier, qui a soif d’aliments pour les consumer, les embraser, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, justement, a eu pitié de cette faim, de cette soif, de ce besoin du père de famille, de ce besoin du brasier éternel qu’est l’Amour substantiel. Elle a voulu le satisfaire, tout d’abord en s’offrant elle-même : « Peu d’âmes vous comprennent, peu d’âmes comprennent la faim et la soif de Dieu... Qu’il y en ait au moins une qui comprenne ! » Et elle s’est offerte à ce brasier infini pour être éclairée, pour être consumée dans les flammes de l’Amour, et cela non pas, à proprement parler, pour recevoir cet amour, recevoir cette lumière ; elle l’a fait pour un motif plus élevé, beaucoup plus délicat : elle l’a fait pour faire plaisir au bon Dieu, pour faire plaisir à ce brasier infini, à cet Amour infini ; qui a soif et faim de se donner. Et si elle appelle les âmes, c’est évidemment pour qu’elles reçoivent cet amour, mais c’est surtout pour augmenter la joie de Dieu, pour faire plaisir au bon Dieu. Dialogue avec le Christ Résolution |