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Les méditations
» Si quelqu’un vient nous annoncer un autre Évangile sur la famille, qu’il soit maudit.
Vie ChrétienneSi quelqu’un vient nous annoncer un autre Évangile sur la famille, qu’il soit maudit.Evangile selon St Luc, chapitre 10, 25-37Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Que lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? » Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Les textes de la liturgie de ce jour nous rappellent la fidélité de Dieu à son projet sur l’homme : le Seigneur garde à jamais mémoire de son alliance (Ps 110). Le péché de l’homme n’a pas effacé la vérité fondamentale de notre appel à l’existence par amour et à la réalisation pleine de cette même existence dans l’amour vrai. Tout au long de l’histoire, Dieu nous rappelle cette vérité, soit par les prophètes de l’Ancien Testament, soit par les apôtres de la nouvelle Alliance. Saint Paul dénonce cette ambiguïté du cœur humain qui connaît la vérité, la volonté de Dieu et qui pourtant se laisse attirer si facilement vers un autre Évangile : « Si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Ga 1,9). Dans l’Évangile, le docteur de la loi est le prototype de l’homme qui connaît les commandements de Dieu, mais qui abrite en son cœur la fausse espérance qu’ils soient différents, qu’ils puissent changer. Jésus ne fait que confirmer l’enseignement de Dieu et nous ouvrir les yeux pour comprendre que le Seigneur « n’a pas été oui et non ; il n’y a eu que oui en lui » (2 Co 1, 19). 2. Dans le contexte du synode, Dieu nous invite à renouveler notre confiance en l’Évangile de la famille : « Unis par un lien sacramentel indissoluble, les époux vivent la beauté de l’amour, de la paternité, de la maternité et de la dignité suprême de participer ainsi à l’œuvre créatrice de Dieu » (Document de préparation du synode). Dans la foire aux idéologies contraires à l’institution du mariage, la pire de toutes est le doute qui habite l’âme chrétienne, qui se demande s’il est encore possible de construire une famille conforme au projet de Dieu. Les prophètes de l’évangile de l’égoïsme et de l’hédonisme jettent le trouble parmi nous. Ce matin, le Seigneur nous invite à croire d’une foi ferme en lui, à rejeter toute ombre de méfiance. La vérité sur la chasteté, sur l’amour chrétien, sur le mariage n’est pas une élucubration, un caprice d’un Dieu concurrent de l’homme, mais le don d’un Père qui connaît la réalité de ses enfants, d’un Dieu qui s’est fait bon samaritain en Jésus et qui répand dans nos cœurs son Esprit d’amour. 3. Le monde attend de grands changements après le synode. Ces changements commencent en chacun de nous, quand nous vivons en conformité avec la volonté de Jésus, quand nous méditons sa parole et demandons la grâce de la mettre en pratique. L’Eglise continuera à dénoncer le mensonge qui défigure le visage de la famille, mais dénoncer est moins efficace qu’annoncer joyeusement l’Évangile de la famille. Fonder un foyer chrétien est devenu un acte révolutionnaire dans notre société, car le monde ne comprend pas que « promettre un amour qui soit pour toujours est possible, quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée » (Lumen Fidei). Dialogue avec le Christ Résolution |