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Les méditations
» « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Vie Chrétienne« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »Evangile selon St Marc, chapitre 4, 1-20Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage. Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. Le message incompris. « Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ». Comment peut-on regarder sans voir ou écouter sans comprendre ? Notre monde est fait de communication. Lorsqu’il s’agit de transmettre des reportages sur des événements, comme le font les informations télévisées ou radiodiffusées, en général on n’a pas de mal à comprendre, même si certaines interprétations sont discutables. Lorsqu’il s’agit d’un cours scientifique ou d’une réflexion philosophique, l’étudiant a parfois du mal à suivre et doit se mettre à investiguer. Lorsqu’il s’agit en revanche de l’Évangile du Royaume, on a beau écouter « convertissez-vous », la vie suit son cours vers la ruine du péché ; on a beau assister à des miracles de la grâce de Dieu (conversion, guérison), la foi n’en est pas augmentée. Pourquoi ? Le message est-il trop compliqué ou abstrait ? 2. L’accueil de la Parole à l’épreuve du fruit. L’appel prophétique direct est souvent entendu comme un message qui concerne « les autres », « la société », bref tout le monde, sauf la propre vie ; l’esprit du monde cache un scepticisme déguisé en « pensée critique ». En échange, la Parabole enrobe le message en des problématiques de la vie courante, communément acceptées : la tentation sceptique est acculée et ne peut faire autre qu’accepter. Le message du Seigneur contient une leçon : la qualité de notre existence (ce que nous en faisons), telle une terre, se mesure par le fruit qu’elle fait porter à la semence. La foi et l’adhésion à Dieu, le choix de nos préoccupations, qui sont un langage d’amour, la profondeur de notre espérance parlent de l’accueil que chacun réserve à l’appel du Seigneur dans sa conscience ; elles sont les attitudes que décrivent les trois types de terrain où la semence se perd. Le quatrième terrain est fertile ; sa bonne disposition n’est pas un privilège réservé à un cercle d’initiés : il dépend de notre option de vie. 3. La Parole à travers l’histoire de l’Église. La Parole divine va bien au-delà d’une dimension purement conceptuelle (intellectuelle) ; il s’agit de la vie de grâce semée en notre âme, qui se développe par une vie vertueuse, docile à l’action de l’Esprit Saint. Elle a porté de nombreux fruits dans l’histoire de l’Église : les Saints ! Jésus est reproduit à raison de trente, soixante ou cent pour un... Et chaque Saint aura attiré les hommes et les femmes à une rencontre avec le Christ, à l’amitié, jusqu’à l’imitation de Jésus Christ : trente, soixante, cent pour un... En raison de la potentialité extraordinaire de la Parole de Dieu, les fruits sont innombrables. La Parole n’a pas besoin de nous pour porter du fruit. C’est nous qui avons besoin d’elle : alors, pourquoi encore hésiter ? Dialogue avec le Christ Résolution |