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Les méditations
» Reconnaissons notre besoin de conversion
Vie ChrétienneReconnaissons notre besoin de conversionEvangile selon St Luc, chapitre 5, 27-32Après cela, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. » Prière d'introduction Demande Points de réflexion1. L’appel de Matthieu. « Jésus sortit et remarqua un publicain ». Il est allé à la rencontre de Levi, il a posé son regard sur lui. Lévi, qui est l’apôtre et évangéliste saint Matthieu, est assis au bureau des impôts, il était à sa tâche quand Jésus l’appelle à le suivre et « abandonnant tout, il se leva et le suivait » ; il ne termine même pas ses comptes. En 2006, Benoit XVI dédia une catéchèse à chaque apôtre, il fit cette réflexion sur Matthieu : « Jésus accueille dans le groupe de ses proches un homme qui, selon les conceptions en vigueur à l’époque en Israël, était considéré comme un pécheur public. (...) Jésus n’exclut personne de son amitié. La bonne annonce de l’Évangile consiste précisément en cela : dans l’offrande de la grâce de Dieu au pécheur ! Dans la figure de Matthieu, les Évangiles nous proposent donc un véritable paradoxe : celui qui est apparemment le plus éloigné de la sainteté peut même devenir un modèle d’accueil de la miséricorde de Dieu et en laisser entrevoir les merveilleux effets dans sa propre existence ». 2. Le jugement des pharisiens. « Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? ». Aux accusations des pharisiens, Jésus répond par cette phrase lapidaire : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent ». Une réponse qui les vise directement mais de laquelle nous pouvons tous en tirer une conclusion. Si nous pensons être parfaits, d’une certaine manière, nous affirmons ne pas avoir besoin de Jésus, mais si, au contraire, nous reconnaissons notre faiblesse, notre besoin de conversion, nous sommes prêts à accueillir l’action rédemptrice du Christ en nous. 3. « Suis-moi ». En ce début de Carême, la liturgie nous propose l’exemple de la conversion de saint Matthieu. La conversion est une démarche, comme l’indique le verbe hébreu Sûb : changer de route, renverser la direction, revenir en arrière. L’appel de Jésus « suis-moi » s’adresse aussi à chacun de nous, il veut nous détacher de nos activités qui nous éloignent de lui. « Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison » Cet homme marche à la suite de Jésus, et reçoit le Seigneur dans la demeure de son âme. Qu’en ce Carême, notre conversion consiste à goûter la présence de Jésus en nous-mêmes, en nous détachant des choses extérieures pour construire notre demeure intérieure. Dialogue avec le Christ Résolution |