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 - 14 avril 2024 - Sainte Lidwine
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Vie Chrétienne

Moi non plus, je ne te condamne pas

Saint Jean 8, 1-11

Jésus s’était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surpris en train de commettre l’adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. » Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s’en allaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t’a condamnée ? » 11 Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Réflexion

- 1) Quand nous commettons un péché, nous offensons Dieu et nos frères, même si notre péché n’est jamais découvert. Mais Dieu est celui qui souffre le plus de notre péché. Tout péché est une offense directe à Dieu et il est infiniment douloureux pour lui, car Dieu est amour. Les Pharisiens ne se sentent pas offensés par la conduite de la femme adultère. Leur véritable intention est de créer une situation embarrassante pour Jésus. A cette époque, les juifs n’avaient plus de droit de mettre à mort un des leurs. Ils devaient remettre les malfaiteurs aux autorités romaines. Mais c’est le Christ qu’ils voulaient livrer.

- 2) Jésus ne partage pas le zèle mensonger des Pharisiens. Pourtant, la personne la plus blessée par le péché, c’est Jésus. Mais sa mission n’est pas de condamner. Jésus a pitié de la pécheresse. Et Jésus a la même compassion pour nous. Il nous dit : « Je suis venu appeler les pécheurs, pas les justes ». Si nos péchés lui sont infiniment blessants, sa miséricorde est également infiniment grande. A la femme adultère, comme a nous, Il dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va ! »

- 3) La femme adultère quitte la scène ayant reçu le pardon de son péché alors que les scribes et les pharisiens repartent coupables d’ un plus grand péché encore. Jésus nous montre le fondamentalisme dangereux des pharisiens. Leur zèle n’est pas authentique et ils n’ont pour Dieu qu’une fausse dévotion. Une fausse piété nous conduit à des offenses graves contre Dieu. Nous pouvons tomber dans le même piège que les Pharisiens en jugeant les autres avec un faux sens de la justice qui ne sert pas Dieu mais nous. Seul le Christ a l’autorité pour condamner et lui, il préfère pardonner.

Prière

Jésus Christ, Tu ne veux pas la mort des pécheurs mais tu veux que tous accèdent à la plénitude de la vie en Toi. Aide-moi à me réjouir avec la multitude des anges pour la conversion d’un seul pécheur. Garde-moi de juger et de condamner ceux qui ont besoin de Ta miséricorde.

Résolution

Aujourd’hui, je ne jugerai personne. Je tâcherai de regarder tous mes frères et sœurs avec le même regard aimant et miséricordieux que le Christ.



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