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Pourquoi l’Eglise ?
» Croire en l’Église ?
Questions EssentiellesCroire en l’Église ?"Moi je crois en Dieu, mais pas dans l’Eglise "... Qui n’a pas déjà écouté une phrase semblable ? Et pourtant on se rend compte du peu de connaissance sur Dieu et sur l’Église de la plupart des gens qui nous entourent. Expression assez commune, mais qui révèle peu de sens commun. Par Alejo Fernández Pérez “Moi je crois en Dieu, mais pas dans l’Eglise, ni dans ses prêtres ”, lance un ami. C’est vrai ! Chacun est libre de croire ou de ne pas croire, d’être catholique ou bouddhiste, agnostique ou croyant, capitaliste ou communiste... ou de l’équipe de foot qui lui plaît. Tous méritent notre respect quand ils agissent avec honnêteté. Mais qu’est-ce que veut dire cet ami ? Il savait vraiment ce qu’il disait ? Ou est-ce que ce n’est pas tout simplement une de ces bêtises que nous disons tous de temps en temps ? On n’imaginerait pas cette personne en train de dire : Je crois au socialisme mais pas les socialistes. Au fond, ils ne s’opposent pas tellement à l’Église, au PS, à la droite ou n’importe quel autre parti politique du pays, sinon à l’idée qu’ils ont de ces organisations. L’expérience nous indique que ce qui se dit sur l’institution de l’Église, personne n’oserait le dire sur n’importe quelle autre institution, par exemple : Aucun ouvrier ou employé déclare croire au travail, dans son entreprise, mais pas son chef, les techniciens, les édifices, les bureaux, etc. Aucun militaire penserait qu’il peur aller à la guerre sans généraux, chefs ou officiers, armes, instructions... ni qu’on peut désobéir aux chefs. On ne peut pas croire au football mais pas les footballeurs, les directeurs, les règles du jeu, les entraîneurs, les terrains de jeu. Ce n’est pas possible de croire à l’enseignement mais pas les professeurs, ni le besoin d’écoles. Il n’y a pas de doute que nous irons au travail même si on n’aime pas les chefs, et à l’école même si les professeurs ne sont pas bons, et à la guerre même si les ordres nous déplaisent ; mais curieusement, si nous n’aimons pas certains curés, nous quittons l’Église. Est-ce que ça ne serait pas une excuse pour justifier notre forme de vie ? Ne perdons pas le temps : Il n’y a pas de chefs ni les lois pour les goûts de chacun. En suivant ce chemin, ils estiment qu’il n’y a pas besoin de prêtres, d’églises ni de liturgies. Ça leur suffit de parler avec Dieu directement. Ce qui, bien sûr, (même s’ils ne le disent pas) ils ne font jamais. Coire en Dieu et être prêts à le suivre, mais à sa manière, comme un Dieu duquel nous pouvons disposer selon nos caprices. L’Église est une institution divine, mais elle est gouvernée par des hommes avec toutes leurs vertus et leurs défauts. Le Christ a promis de l’aide à l’Église jusqu’à la fin des temps, mais il n’a pas pu assurer la fidélité ni le bon sens de ses membres, qu’Il laisse libres d’accepter ou non ses commandements. N’importe qu’elle personne qui en conscience se considère chrétien, socialiste, communiste, bouddhiste, ou quoi que ce sois, acceptera les lois correspondantes et obéira à ses chefs et s’il n’est pas d’accord, il partira de lui-même ou d’autres l’expulseront Pour les catholiques, - qui sont les destinataires de ce message - ce que doit être ou ce qu’est l’Eglise et nos relations avec Dieu, ne doivent se gouverner que par les paroles du Christ dans son Evangile, dans les Actes et les Lettres des apôtres et dans la Tradition chrétienne approuvée historiquement. Dans la religion, comme dans une armée, dans l’enseignement ou le travail personne ne peut aller “selon son bon plaisir” . À un moment donné, Jésus répond : « Moi je te dis que tu es Pierre es sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clés du Royaume des cieux, quoi que tu lies sur la terre sera lié dans les cieux et ce que tu délies sur la terre sera délié dans les cieux. » C’est la preuve la plus claire que Jésus a institué l’Église. Ce n’est pas une invention humaine, les apôtres ne se sont pas rendus compte de la « valeur politique » ou des supposées richesses que l’Église pourrait avoir. Il suivirent le commandement de Jésus. Avant de parler, il faut s’informer. Pour parler de l’Église, il faut savoir un peu d’ecclésiologie, et d’histoire de l¡Église, pour parler de Dieu il faut savoir au moins de la théologie dogmatique, théologie morale et théologie sacramentaire avec un profonde et (constante) vie de prière. Sinon, on parle en général, sana fondements. La morale de cette histoire, c’est qu’il faut connaître avant de parler. Et il faut connaître à fond l’Église, sinon, l’opinion « Je crois en Dieu mais pas en l’Église » est frivoles et superficielle. |