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» La Poste vous protège pour Noël !
AccueilLa Poste vous protège pour Noël !En partenariat avec la Croix Rouge française, la Poste lance un nouveau timbre représentant la « Vierge à l’Enfant » présentée au musée du Louvre. Avec ce timbre particulièrement réussi, faites d’une pierre deux coups :
En prime, la légende accompagnant le carnet : Croix-Rouge 2004 L’icône représentant la Vierge à l’Enfant du musée du Louvre est conforme à la tradition qui s’est instaurée à partir des V ème et VIème siècles, puis c’est largement répandue, de façon quasi immuable, dans le monde chrétien et plus particulièrement dans l’Eglise d’Orient. Elle reproduit un prototype byzantin dit de la « Vierge Glykophilousa » dont chaque détail a valeur symbolique. Ainsi, la robe bleue de Marie, couleur de la création, est-elle recouverte d’un manteau pourpre, signe de sa royauté. De même, les trois étoiles qui ornent son front et ses épaules sont le symbole de sa virginité. Par ailleurs, le tendre enlacement de la mère et du fils est interprété comme le moment où l’enfant lui révèle le mystère de sa mort et de sa résurrection. Alors que la composition est parfaitement statique, l’artiste a concentré toute l’intensité dramatique de la situation dans le regard de la Vierge, où l’on peut lire à la fois une infime tristesse et l’acceptation de la volonté divine. Quant à l’enfant, il déroule un phylactère portant une citation de Saint Luc. La légende veut en effet que ce soit ce même apôtre qui ait exécuté, d’après nature, les premiers portraits de la mère de Jésus. Il en aurait ainsi fixé les icônes repris par la tradition au fil des siècles dans l’Eglise Orthodoxe. La vénération de icônes fut un dogme de fois formulé au 2ème concile de Nicée, en 787. Considéré comme l’incarnation de la sainteté du modèle, qu’il s’agisse du Christ, de la Vierge ou des saints, l’image exprime en elle-même une vérité révélée contribuant totalement à la liturgie. Objet de vénération depuis toujours, l’icône participe de la substance divine. Elle serait comme un « temple », où celui qui est représenté affirmerait le mystère de sa présence. Par Jean-Baptiste Maillard pour Catholique.org |